Henri Fantin-Latour, né à Grenoble le 14 janvier 1836 et mort à Buré le 25 août 1904, est un peintre et lithographe français.
Artiste réaliste et intimiste, son œuvre annonce également le symbolisme.
En 1850, il quitte Grenoble et s’installe à Paris où il s’inscrit à la petite École de dessin de Paris. Il entre à l’École des beaux-arts en 1854.
Membre du groupe dit « de 1863 », puis du Cénacle des Batignolles d’où surgira l’impressionnisme, il est un peu, remarquait Gustave Kahn, le chaînon qui unit les peintres d’aujourd’hui à la peinture romantique[.
Encouragé par Whistler (1834-1903), qu’il rencontre en 1858 au Louvre, il effectue plusieurs séjours à Londres de 1859 à 1881. Dans les années 1860, ses natures mortes jouent un rôle capital dans sa carrière. C’est en effet en Angleterre, qu’il trouve de nombreux amateurs pour ses compositions de fleurs et de fruits, à une époque où la peinture impressionniste française y était peu appréciée. En 1862, une de ses natures mortes est exposée à la Royal Academy de Londres.
Après le rejet de ses premières soumissions au Salon en 1859, dans un effort pour se faire connaître en France, il commence à exposer avec son ami Manet et les futurs impressionnistes Renoir et Monet.
En septembre 1880, quand il réalise son tableau Fleurs d’été à Buré, il a établi une clientèle stable en Grande-Bretagne pour ses peintures exquises d’arrangements floraux informels, disposés dans des vases modestes et vus sur un fond neutre.
Entre 1880 et 1887, il inclut des portraits dans ses présentations annuelles au Salon de Paris. Ils ont toujours attiré une grande attention critique et, qu’ils soient commandés ou non, ont rapporté des prix élevés. Ses portraits de sa femme Victoria Dubourg, ou de ses amis, Manet, Verlaine, ont un réalisme harmonieux et incisif. C’est aussi le cas de celui de Madame Léon Maître belle-sœur du pianiste Edmond Maître, l’un de ses plus proches amis[18]. Mais lors de l’exposition du portrait de sa belle-sœur Charlotte Dubourg en 1882, la critique, plus habituée à la grandiloquence des portraits d’apparat, est mal à l’aise. Il eut des commentaires comme celui de Maurice Hamel dans la Gazette des beaux-arts de juin 1887 : « Sans doute, on y admire les hautes qualités du peintre, finesse d’harmonie, plénitude du modelé. Mais on dirait que la volonté de l’artiste s’est disséminée trop également sur les détails au lieu de mettre habilement en lumière l’intérêt capital des physionomies ».
Mort le 25 août 1904 à Buré, il est enterré à Paris au cimetière du Montparnasse.
Henri Fantin-Latour, né à Grenoble le 14 janvier 1836 et mort à Buré le 25 août 1904, est un peintre et lithographe français.
Artiste réaliste et intimiste, son œuvre annonce également le symbolisme.
En 1850, il quitte Grenoble et s’installe à Paris où il s’inscrit à la petite École de dessin de Paris. Il entre à l’École des beaux-arts en 1854.
Membre du groupe dit « de 1863 », puis du Cénacle des Batignolles d’où surgira l’impressionnisme, il est un peu, remarquait Gustave Kahn, le chaînon qui unit les peintres d’aujourd’hui à la peinture romantique[.
Encouragé par Whistler (1834-1903), qu’il rencontre en 1858 au Louvre, il effectue plusieurs séjours à Londres de 1859 à 1881. Dans les années 1860, ses natures mortes jouent un rôle capital dans sa carrière. C’est en effet en Angleterre, qu’il trouve de nombreux amateurs pour ses compositions de fleurs et de fruits, à une époque où la peinture impressionniste française y était peu appréciée. En 1862, une de ses natures mortes est exposée à la Royal Academy de Londres.
Après le rejet de ses premières soumissions au Salon en 1859, dans un effort pour se faire connaître en France, il commence à exposer avec son ami Manet et les futurs impressionnistes Renoir et Monet.
En septembre 1880, quand il réalise son tableau Fleurs d’été à Buré, il a établi une clientèle stable en Grande-Bretagne pour ses peintures exquises d’arrangements floraux informels, disposés dans des vases modestes et vus sur un fond neutre.
Entre 1880 et 1887, il inclut des portraits dans ses présentations annuelles au Salon de Paris. Ils ont toujours attiré une grande attention critique et, qu’ils soient commandés ou non, ont rapporté des prix élevés. Ses portraits de sa femme Victoria Dubourg, ou de ses amis, Manet, Verlaine, ont un réalisme harmonieux et incisif. C’est aussi le cas de celui de Madame Léon Maître belle-sœur du pianiste Edmond Maître, l’un de ses plus proches amis[18]. Mais lors de l’exposition du portrait de sa belle-sœur Charlotte Dubourg en 1882, la critique, plus habituée à la grandiloquence des portraits d’apparat, est mal à l’aise. Il eut des commentaires comme celui de Maurice Hamel dans la Gazette des beaux-arts de juin 1887 : « Sans doute, on y admire les hautes qualités du peintre, finesse d’harmonie, plénitude du modelé. Mais on dirait que la volonté de l’artiste s’est disséminée trop également sur les détails au lieu de mettre habilement en lumière l’intérêt capital des physionomies ».
Il est enterré à Paris au cimetière du Montparnasse.